PérouDe l'indépendance à nos jours

  • L’indépendance

En septembre 1820, le général argentin José de San Martín qui avait battu auparavant les Espagnols au Chili, débarque au Pérou avec ses troupes. Le 15 juillet 1821, il pénètre dans Lima et réunit le Conseil Municipal pour rédiger l’Acte d’Indépendance.

Celle-ci est officiellement proclamée le 28 juillet 1821 sur la Grand-Place de Lima par le général José de San Martín : "Le Pérou est, dès ce moment, libre et indépendant par la volonté générale des peuples et par la justice de sa cause que Dieu défend. Vive la Patrie ! Vive la ¨Liberté ! Vive l’Indépendance !". Il reçoit le titre de Libertador du Pérou.
De riches propriétaires fonciers et des dictateurs se succèdent pour diriger le pays durant le 19ème siècle. La guerre du Pacifique de 1879 à 1883 affaiblit durablement le pays.

  • La lente reconstruction

Bien qu'aidée par l’apport de capitaux frais étrangers, La reconstruction du pays se fait lentement, secoué par des coups d’états successifs. Le régime du général Francisco Morales Bermúdez (1975 – 1980) annonce un retour à la démocratie en 1980. Une élection présidentielle est organisée.

  • Le retour à la démocratie (1980 – 2009)

Le Président élu en 1980 est Belaúnde Terry, qui ne parvint pas à redresser la situation économique du pays : le revenu par habitant diminue et la dette extérieure augmente. L’élection présidentielle de 1985 désigne Alan García Pérez, mais le déclin économique se poursuit.

En 1990 le nouveau Président élu est Alberto Fujimori, d'origine japonaise. Il met en place un programme d’austérité pour lutter contre l’inflation, 1 000 % entre 1988 et 1989. Une nouvelle Constitution est rédigée en 1993. Fujimori est réélu en 2000 pour un troisième mandat, en dépit de ce que prescrivaient les textes constitutionnels. L’élection contestée, des mouvements de guerilla, un scandale politico-financier et une montée politique de l’opposition l’ont poussé à se réfugier au Japon et poser sa démission. Le Congrès la refuse, prononce sa déchéance pour "incapacité morale permanente" et le condamne par le tribunal de Lima le 7 avril 2009 à 25 ans de prison, notamment pour violation des Droits de l’Homme.

Alejandro Toledo, un indien d’origine quechua, est élu président en 2001. Sa popularité diminue suite à des scandales de corruption et l’instabilité du pays reprend.

Alan García, l’ancien président, est réélu en 2006. Il est confronté aux mouvements indigènes. Des conflits apparaissent et entraînent des massacres. García mène aujourd’hui une politique qui tend à diminuer les droits aux indigènes.

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